Data Lake

Un data lake est un espace de stockage centralisé qui permet de conserver de grandes quantités de données brutes, structurées ou non, dans leur format natif. Il est conçu pour accueillir tous types de données (texte, images, logs, etc.) et les rendre accessibles pour des traitements ultérieurs, comme l’analyse, le machine learning ou l’archivage.

Qu’est-ce qu’un data lake ?

Un data lake est un espace de stockage centralisé conçu pour accueillir de grandes quantités de données, dans leur format brut, sans schéma prédéfini. Contrairement à un data warehouse, qui impose une structure rigide et une modélisation en amont, le data lake accepte toutes les formes de données : structurées (bases de données), semi-structurées (JSON, XML) ou non structurées (PDF, vidéos, logs, images…). L’objectif est de conserver la donnée telle quelle, pour pouvoir l’exploiter ultérieurement selon des besoins encore inconnus au moment de l’ingestion.

Pourquoi les entreprises adoptent-elles des data lakes ?

Avec la multiplication des sources de données — internes, partenaires, open data, objets connectés, applications métiers — il devient important de disposer d’un espace capable d’absorber ces flux sans contrainte de format ou de volume. Le data lake répond à ce besoin de souplesse et d’évolutivité.

Il permet notamment :

  • De stocker toutes les données disponibles, même si elles ne sont pas immédiatement exploitées.
  • D’éviter de perdre des données dites “inutilisées”, qui pourraient se révéler précieuses pour de futurs usages (analyse, IA, conformité).
  • D’héberger à moindre coût des volumes massifs de fichiers, grâce à une architecture cloud ou distribuée.
  • D’offrir une base commune pour des cas d’usage très variés : data science, exploration métier, machine learning, reporting ad hoc.

Le data lake devient une mémoire organisationnelle durable, qui laisse toutes les portes ouvertes pour la valorisation future des données.

Comment fonctionne un data lake ?

Le principe du data lake est simple : collecter et stocker les données dans leur format natif, sans transformation immédiate. L’ingestion est rapide, massive, et peu contraignante. La structuration intervient plus tard, au moment de l’usage. C’est ce qu’on appelle le schéma “on read”, à l’inverse du schéma “on write” imposé dans un entrepôt de données.

Concrètement, une entreprise peut centraliser dans son data lake :

  • Les logs de navigation de son site web.
  • Les tickets de support client au format texte libre.
  • Les exports CRM et ERP sous forme de fichiers plats.
  • Des flux IoT ou des données issues de capteurs.
  • Des fichiers multimédias, rapports PDF, images, vidéos.

Ces données sont stockées dans un environnement cloud (comme Amazon S3, Azure Data Lake Storage, Google Cloud Storage), organisées par zones (raw, cleaned, curated…) et accessibles via des outils d’analyse, des notebooks, ou des moteurs de requêtes.

Quelle est la différence entre un data lake et un data warehouse ?

Même s’ils sont souvent complémentaires, le data lake et le data warehouse répondent à des logiques très différentes. Il est important de bien les distinguer pour construire une architecture data cohérente.

Le data lake se caractérise par :

  • Une souplesse de stockage, sans schéma imposé.
  • Une capacité à gérer tous les formats de données, même les plus hétérogènes.
  • Une orientation exploration, particulièrement adaptée à la data science ou aux analyses non anticipées.
  • Un coût de stockage réduit, notamment pour des volumes élevés.

À l’inverse, le data warehouse est :

  • Optimisé pour la performance de requêtes structurées, avec des données modélisées.
  • Parfaitement adapté au reporting régulier et aux tableaux de bord.
  • Moins souple sur les formats de données, mais plus robuste en termes de gouvernance et de qualité.

Dans une architecture moderne, les deux coexistent souvent. Le data lake joue le rôle de “zone d’atterrissage” brute, tandis que le data warehouse devient la “zone de confiance” exploitée par les métiers.

Quels sont les défis associés aux data lakes ?

Même si le data lake offre une grande liberté, cette flexibilité peut vite devenir un piège s’il n’est pas cadré. On parle parfois de “data swamp” (marécage de données) lorsque les données s’y accumulent sans documentation, sans contrôle de qualité, ni gouvernance.

Parmi les principaux défis à surveiller :

  • La mise en place de règles de gouvernance, pour organiser les zones, nommer les fichiers, documenter les jeux de données.
  • L’assurance d’une qualité minimale des données, même sans transformation initiale.
  • Le suivi des accès, car ces données peuvent être sensibles ou réglementées.
  • L’indexation et la recherche, pour que les utilisateurs sachent ce que contient le data lake.
  • La cohabitation avec d’autres systèmes, notamment les entrepôts ou les outils analytiques, qui doivent pouvoir y accéder de manière fluide.

Le data lake est donc un espace précieux, mais qui doit être pensé avec méthode, sous peine de devenir inutilisable.

Activez votre stratégie data. 3 leviers pour structurer, mobiliser et améliorer.

Offre
Roadmap Data
Construisez une feuille de route data alignée sur vos priorités métiers et techniques.
Voir nos offres
Livre blanc
Modern Data Stack : l’architecture de données conçue pour les métiers
Comprenez les fondements d’une architecture data moderne pensée pour les métiers.
Télécharger le livre blanc
Webinar
De la vision à l’exécution: comment construire sa roadmap data ?
Passez de la vision stratégique à un plan d’action data clair, partagé et réaliste.
Voir le replay
Rond violet avec fleche vers le haut