Le data storytelling désigne l’art de transformer des données en récits compréhensibles, percutants et engageants. Il ne s’agit pas uniquement de visualiser des chiffres, mais de les mettre en scène pour en révéler le sens, susciter l’adhésion et orienter l’action. C’est une compétence qui combine analyse de données, narration et design, afin de donner vie aux informations et les rendre accessibles à tous, au-delà des experts.
Le data storytelling consiste à structurer un message clair et convaincant à partir d’analyses de données. Il s’appuie sur des éléments narratifs (problématique, tension, résolution), des visualisations pertinentes (graphiques, infographies) et une compréhension fine du public visé. Le but est de faciliter la transmission d’un message, de capter l’attention et de déclencher une décision ou une action.
À l’inverse d’un simple rapport analytique, souvent linéaire et neutre, le data storytelling donne du relief aux données. Il aide à contextualiser, à hiérarchiser l’information et à focaliser l’attention sur ce qui est réellement important.
Pourquoi utiliser le data storytelling ?
Le data storytelling joue un rôle clé dans la transformation des organisations orientées données. Il permet de faire le pont entre la technique et les métiers, entre la donnée brute et la prise de décision.
Il permet notamment :
De rendre les analyses accessibles à des publics non techniques, en réduisant la complexité.
De capter l’attention grâce à un récit structuré, au lieu d’une accumulation de chiffres.
De faciliter la mémorisation des messages clés en s’appuyant sur des histoires, des cas concrets ou des analogies.
De renforcer l’adhésion en montrant non seulement les résultats mais aussi leur signification et leur impact potentiel.
De déclencher une décision ou une action concrète à partir des insights mis en avant.
Un bon data storytelling ne se contente pas d’informer. Il cherche à convaincre, à embarquer, à transformer une analyse en levier d’action.
Quelles sont les composantes d’un bon data storytelling ?
Le data storytelling repose sur une combinaison de compétences et de techniques. Sa force vient de l’équilibre entre fond (qualité des données), forme (qualité du récit) et cible (adéquation au public).
Il s’appuie sur :
Une structure narrative claire, avec une situation initiale, une tension ou un enjeu, et une résolution apportée par les données.
Des visualisations lisibles et efficaces, choisies en fonction du message (courbes pour une tendance, histogrammes pour une comparaison, cartes pour une répartition géographique, etc.).
Une sélection rigoureuse des données à montrer, en évitant les surcharges, les biais ou les interprétations trompeuses.
Une adaptation du ton et du vocabulaire à l’audience, pour favoriser l’engagement et l’appropriation.
Un message principal mis en avant dès le début, avec des insights clés hiérarchisés et illustrés.
Chaque élément de forme (graphique, image, métaphore) doit servir le fond. La narration doit guider la lecture, et non la disperser.
Dans quels contextes mobiliser le data storytelling ?
Le data storytelling est utile dans de nombreuses situations où il faut transmettre de l’information et orienter la décision, en particulier lorsque l’enjeu est stratégique ou collectif.
On le retrouve notamment :
Dans les comités de direction, pour appuyer des décisions sur des données claires et convaincantes.
Dans les présentations marketing, pour illustrer des performances, des résultats de campagnes ou des comportements clients.
Dans les bilans annuels ou rapports d’impact, pour raconter l’histoire d’une organisation, de ses réussites ou de ses enjeux.
Dans les produits de datavisualisation (dashboards, rapports dynamiques), pour enrichir l’expérience utilisateur et faciliter l’interprétation.
Dans les actions de sensibilisation ou de conduite du changement, pour rendre les données plus humaines et accessibles.
Le data storytelling ne se limite pas aux analystes. Il devient un outil transversal de communication et de pilotage, au service de tous les métiers.
Quels sont les risques ou les limites du data storytelling ?
Mal maîtrisé, le data storytelling peut devenir une mise en scène trompeuse ou biaisée. Il est essentiel de respecter l’éthique des données et de ne pas manipuler les visualisations ou les récits.
Il faut notamment veiller à :
Ne pas déformer les données pour rendre le récit plus attrayant.
Ne pas masquer des résultats négatifs ou des incertitudes importantes.
Ne pas réduire la complexité à l’excès, au risque de simplifier à outrance.
Ne pas imposer une interprétation unique si plusieurs lectures sont possibles.
Un bon storytelling doit rester honnête, transparent et rigoureux. Son objectif est de révéler le sens des données, pas de le forcer.
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