Même si la plupart du temps, reporting et analytics semblent interchangeables, ce ne sont pourtant pas des synonymes. Tous les deux servent à collecter des données depuis sensiblement les mêmes sources d’information. Pourtant, on ne peut disposer d’un outil analytique sans reporting. Et un reporting sans outil analytique ratera sa cible principale : vous faire prendre les bonnes décisions.
Le reporting consiste à transformer les données brutes en information. Bien évidemment, ces données peuvent provenir d’une foule de systèmes opérationnels, d’un CRM, d’un ERP… La force du reporting est donc de standardiser et de résumer cette masse de données. Un exemple : je suis commercial et je veux connaitre le montant de mes commandes du mois passé. Il y a fort à parier qu’un reporting existant me donnera la réponse à cette question mais cela sera-t-il suffisant? Pour maximiser l’avantage potentiel de ses données, ce commercial devrait plutôt s’appuyer sur des solutions analytiques.
Les outils analytiques ont vocation à transformer les données brutes en connaissance. Lorsque le reporting est là pour résumer les données, les outils analytiques sont là pour apporter des réponses à des questions, détecter des problèmes et anticiper des besoins. Le plus souvent, ces solutions combinent efficacement questions/réponses, examen minutieux des données, prédiction et prescription d’actions correctives.
Les outils analytiques jouent le rôle de miroir grossissant. Au delà des questions superficielles que le reporting peut adresser, ils aident à comprendre votre organisation, vos interactions internes et externes et l’impact qu’elles ont sur votre activité.
Calculer un panier moyen (reporting) vs panier moyen par source du lead (analytics).
Si l’objectif est de connaitre le montant du panier moyen, un simple rapport devrait suffire. En revanche, s’il s’agit de comprendre en quoi mes sources de leads influencent le montant de mon panier moyen, il faudra assurément utiliser un outil d’exploration, de dataviz : des analytics. Consécutivement, passer de l’un à l’autre pourra avoir un réel impact sur la façon d’aborder votre politique marketing : allouer plus de temps, plus de focus ou de budget sur les sources de leads les plus profitables.
Nombre d’opportunités dans le pipe (reporting) vs forecast de l’entrée de commandes.
Tous les commerciaux disposent de ce rapport. La source est le plus souvent le système de CRM. Mais lorsqu’il est question de prévision, les outils analytiques deviennent incontournables. Il faut pouvoir poser des hypothèses de probabilité de signature, de récurrence et de saisonnalité de l’activité. Par essence, la prévision n’est pas du ressort du reporting.
Au final, disons que le reporting est la version sans nuance des outils analytiques. Direct et massif, le reporting ne permet pas toujours d’affiner son point de vue et de lancer des actions. Reporting et analytique ne sont ni contradictoires, ni solubles l’un dans l’autre, mais certainement à combiner.